Profanation de la tombe de DJ Arafat : La justice frappe dans le territoire des réseaux sociaux
La profanation de la tombe de DJ Arafat a été l’occasion pour la Justice ivoirienne de démontrer que les réseaux sociaux ne sont pas une zone de non-droit, pour celles et ceux qui continuaient d’en douter. Explications en quatre points.
1- Appels à témoins
Dès la profanation de la tombe, des « Chinois » ont eu la mauvaise idée de se filmer ou de se faire filmer en train de commettre le sacrilège. On a même vu un des manifestants tenir la photo murale qui ornait le tombeau de DJ Arafat.
Eh ben, ces images publiées sur les réseaux sociaux ont été une mine d’informations pour la police qui s’en est servie pour lancer un appel à témoins. Qui a plutôt porté fruit.
2 – Arrestations
Une douzaine d’arrestations ont été enregistrées quelques heures après la profanation de la tombe. D’autres ont suivi après les appels à témoins. Le nombre n’est pas encore connu.
3 – Jugement
Dans l’attente du jugement des personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire DJ Arafat, la justice ivoirienne avait déjà sévi à cause de publications sur les réseaux sociaux. Un député avait même été alpagué. La preuve que la Côte d’Ivoire a décidé de faire le ménage sur la toile.
4 – Jurisprudence
De tout ceci, c’est désormais établi que les choses ne se passeront plus de la même manière sur les réseaux sociaux en Eburnie. Le procureur parle désormais de s’en prendre aux administrateurs des pages Facebook où des dérives seraient observées. Comme quoi, il faudra désormais remuer sept fois le clavier avant de « balancer » quoi que ce soit sur les réseaux sociaux.
Photo : L-FRII
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